Athanase Jeanne-Rose

Athanase Jeanne-Rose, natif de Saint-Joseph, s’implique très tôt dans la vie locale et accompagnera plusieurs dynamiques associatives et sportives avant d’entamer une carrière dans la fonction territoriale, consolidant son réseau au cœur du centre de l’île.

Parcours politique et réalisations

En mars 2001, il est élu maire de Saint-Joseph, prenant la suite d’Émile Maurice, et restera en poste jusqu’en juin 2020. Il est également conseiller général (dont le canton de Saint-Joseph), suppléant du député Louis-Joseph Manscour durant deux mandats (2002-2012), puis président de la CACEM (Communauté d’agglomération du centre de la Martinique) à partir de 2014.

Sous ses différents mandats, Athanase Jeanne-Rose s’est distingué par le soutien au développement urbain de la commune, la promotion des équipements sportifs (stade Henri-Murano, hall des sports, Golden Lion Basket Ball, etc.), et un engagement pour la dynamique associative locale. 

Il milite pour le dialogue social et défend l’importance de Saint-Joseph dans l’agglomération centre de la Martinique, notamment via des politiques d’amélioration urbaine, du transport et du sport.

Sa gestion a permis à Saint-Joseph de maintenir son attractivité, avec une croissance démographique positive et une offre variée de services publics adaptés à une commune urbaine dense.

Fin de mandat et affaire judiciaire

En 2019, Athanase Jeanne-Rose est condamné à une amende de 40 000 euros et à deux ans d’inéligibilité pour escroquerie et usage de faux, dans le cadre d’une affaire de subvention régionale impliquant une entreprise locale. Bien qu’il ait formé un pourvoi en cassation, il choisit finalement de se retirer de la vie politique et de ne pas se représenter aux élections municipales de 2020.

Après avoir dirigé la commune de Saint-Joseph pendant 19 ans, Athanase Jeanne-Rose passe le relais. Lors du scrutin municipal de 2020, c’est Yan Monplaisir qui lui succède, en remportant la mairie avec 60,2 % des suffrages.

Durant sa dernière année d’exercice, il préside la CACEM et annonce son retrait face aux agents municipaux lors de la cérémonie des vœux, affirmant vouloir “laisser la place à la relève” et rester fidèle à sa commune sans appuyer de successeur spécifique.

Héritage et vision

Athanase Jeanne-Rose est reconnu pour sa proximité avec les citoyens, sa capacité à dialoguer avec les équipes municipales et sa volonté d’apporter modernité et équilibre à Saint-Joseph. 

Son parcours illustre l’engagement citoyen, la fidélité à la commune et les défis qui accompagnent la gestion publique locale. Malgré une fin de mandat marquée par les difficultés judiciaires, son action a contribué au développement urbain et social du centre de la Martinique.