Michel Renard

Michel Renard, né le 24 septembre 1924 au Marigot (Martinique) où il est décédé le 17 décembre 2015, fut une figure emblématique de la droite locale martiniquaise. 

Il est élu maire du Marigot en 1947 à l’âge de 23 ans sous l’étiquette du Parti communiste martiniquais (PCF), devenant ainsi le plus jeune maire de France et de l’histoire de la Martinique. Il conserve ce poste pendant 48 ans, jusqu’en 1995.

Parcours professionnel

Michel Renard est également conseiller général du canton du Marigot de 1949 à 1998 et conseiller régional de 1983 à 1992.

Il est élu député de la Martinique de 1986 à 1988 sous l’étiquette du Rassemblement pour la République (RPR), siégeant au groupe RPR à l’Assemblée nationale.

Précurseur des structures intercommunales, il est à l’origine du SIATNO, devenu SIVMANO puis la Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique. 

Il a impulsé la création du Parc naturel régional de Martinique et du Syndicat des eaux du nord Atlantique (SCNA). Il a également structuré le réseau routier martiniquais via la commission FIR (Fonds d'intervention routier) au sein de la Direction Départementale des Services Techniques (D.D.S.T.).

Après avoir été secrétaire départemental du RPR de 1977 à 1987, il quitte ce parti en 1991 pour fonder son propre mouvement, La Martinique Avant Tout. Aux municipales de 1995, il est battu par Ange Lavenaire, marquant la fin de sa longue carrière à la mairie du Marigot.

Collaborations et affiliations notables

Michel Renard a collaboré avec diverses personnalités politiques martiniquaises, notamment dans le cadre du mouvement gaulliste local et au sein des institutions régionales. 

Son engagement a forgé une droite départementaliste, particulièrement attentive au développement économique et à la structuration territoriale.

Impact et héritage

Michel Renard a profondément marqué la vie politique martiniquaise par son ancrage local, son influence sur les politiques d’infrastructures, d’environnement, et d’intercommunalité. 

Sa longévité à la mairie et dans les instances départementales en fait une figure incontournable de la République martiniquaise. Son surnom de « Shérif » reflète son autorité et son caractère affirmé.