
Bédéiste |
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Surnom | Tikal | |
Naissance | 05 juin 1957 | |
Décès | 16 janvier 2021 à 63 ans |
Carlo Nayaradou, né le 5 juin 1957 à Fort-de-France (Martinique) et décédé brutalement le 16 janvier 2021 à Schœlcher, est reconnu comme l’un des plus anciens et influents dessinateurs martiniquais.
Il est considéré comme le précurseur de la bande dessinée créole en Martinique, avec une carrière marquée par sa longue collaboration avec le journal France-Antilles sur plus de quarante ans.
Parcours professionnel dans les médias
Carlo Nayaradou commence sa carrière dans les années 1970, édite sa première bande dessinée, Un jeune de 972, en 1974, qui témoigne de son engagement pour une bande dessinée ancrée dans la culture et les réalités martiniquaises.
Son style à la fois humoristique et engagé s’impose rapidement dans la presse locale, notamment au sein de publications telles que M.G.G, Colik Blag Bô Kay, ainsi que dans les magazines Hibisous et Télé-Vue.
En 1995, il lance le magazine Kréyon Noir, où il est rédacteur en chef et principal scénariste, donnant la parole à de nombreux artistes graphiques martiniquais.
Il collabore avec divers dessinateurs et auteurs pour promouvoir la bande dessinée créole et défendre la culture martiniquaise par le dessin humoristique et satirique.
Collaborations et affiliations notables
Dans sa carrière, Carlo Nayaradou a travaillé en étroite collaboration avec des artistes et dessinateurs locaux et régionaux, valorisant la culture créole dans des formats graphiques innovants.
Son engagement a rassemblé autour de lui un collectif de créateurs au sein du magazine Kréyon Noir. Il a aussi exploré la musique en tant que compositeur, renforçant son rôle d’artiste pluridisciplinaire.
Impact et héritage médiatique et culturel
Carlo Nayaradou laisse un héritage fort dans le paysage culturel martiniquais en étant à l’origine d’une bande dessinée créole authentique et engagée.
Sa contribution à France-Antilles et au développement des médias graphiques locaux a permis d’ancrer la BD comme un outil de transmission identitaire.
Il demeure une figure de référence pour les auteurs martiniquais qui lui succèdent, incarnant la capacité du dessin à témoigner, critiquer et valoriser la société antillaise.
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